Résidences d'artistes

Un territoire au service de la création

Dans le but de s’imprégner d’une parcelle de la Gaspésie pour nourrir leur travail, un duo d’artistes et trois artistes en solo ont effectué des résidences en amont de la 2e édition des Rencontres.

Gabor Szilasi

Après Portraits marsois, qu’il a réalisé en 2010 en Haute-Gaspésie, Gabor Szilasi a pris racine cette année durant un mois en Gaspésie afin de documenter son passage de la Vallée de la Matapédia à Percé, tout en sillonnant également la Baie-des-Chaleurs. En 2012, nous exposerons l’ensemble de ce travail en éditant aussi une publication : La Gaspésie de Gabor Szilasi.

Florence Le Blanc

En résidence de repérage et de prises de vues du 25 au 29 mai 2011 à Carleton-sur-Mer, Florence Le Blanc a créé une œuvre photographique extérieure pour les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie. Ce projet fut réalisé en partenariat avec le Centre d’artistes Vaste et Vague qui, de son côté, a exposé d’autres pièces photographiques de la jeune artiste réunies sous le titre Dissidence mobilière.

Sophie Jean et Jean-François Bérubé

Sophie Jean a voulu poursuivre son travail dans la veine du portrait des femmes en dressant celui des Gaspésiennes qui, grâce à leur force de vivre et d’aimer, font de la péninsule un endroit si unique. Comme traduire en images leur humanité demeurait un grand défi pour une jeune artiste, elle fit appel à Jean-Francois Bérubé pour agir à titre de mentor dans ce projet d’exploration sur l’image, intitulé Gaspésiennes. Cette résidence qui se déroula du 4 au 14 juin fut la 3e des Rencontres 2011.

Dan Bergeron

L’artiste torontois Dan Bergeron fut en résidence dans la ville de Chandler du 6 au 10  juillet 2011. Il a réalisé une série de portraits publics intitulée Chandler : Les portraits en papier, ayant comme sujet les anciens travailleurs de la Gaspésia. Ce projet abordait les questions d’identité et de déplacement liés à la fermeture de l’usine, ainsi que le sentiment de fierté qui existe toujours dans cette histoire humaine.

Photo en arrière-plan : Gabor Szilasi